Tout travail plastique est avant
tout une question d’organisation. En ce qui concerne Pascale van
Romphey, le processus semble implacable : des feuilles de papier
peintes à l’acrylique (monochromes ou bichromes) sont découpées
soigneusement en carrés ou rectangles de même format puis
réassemblages au hasard ? C’est cette méthode et cette
logique qui sont appliquées actuellement par Pascale van Romphey à
ses travaux, avec aujourd’hui une plus grande souplesse dans
l’organisation et une plus grande disponibilité que dans les
travaux d’hier, qui seront ensuite réduits en carrés, puis
redisposés sans le désir de constituer uniquement des grilles. On
reconnaîtra aussi des barreaux, des fenêtres, des morceaux de
nuages, des mosaïques, des puzzles, des marqueteries, des voiles,
des damiers, des treillis, des clôtures, des filtres et tout ce que
l’on voudra si on regarde attentivement.
Une organisation méthodique,
implacable et même obsessionnelle mais placée sous le sceau du
hasard.
Bien sûr, on trouve aussi des
rectangles et des triangles dans ses collages, mais ils semblent
tellement être dans l’ordre des choses de son travail qu’ils
pourraient tout autant être des carrés.
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